La science-fiction aux Etats-Unis est en train de prendre un virage important. Depuis l'élection du Président Trump et ses prises de position concernant le changement climatique, des artistes espèrent redonner l'envie de lutter contre ce phénomène grâce à la littérature du genre Science-Fiction. Ces quelques auteurs ont ainsi donné un nom à ce mouvement – le Cli-Fi. Le dernier ouvrage de Bill McKibben, militant pour la cause environnementale, aborde ce sujet avec beaucoup d'humour dans un roman appelé Radio Free Vermont. Il raconte comment un animateur de radio promeut la sécession de l'état du Vermont avec le reste des Etats-Unis pour lutter contre le changement climatique. Il met en avant un groupe de skieurs qui se désespèrent de ne plus pouvoir pratiquer leur sport favori en raison d'un hiver trop doux et peu enneigé. De son côté, l'auteur Kim Stanley Robinson, dans son dernier roman New York 2140, présage une ville de New York dévastée par les eaux montantes, où l'on ne peut circuler que par des canaux. D'autres auteurs, comme Paolo Bacigalupi et Tobias Buckell, font également partie de ce même mouvement et envisagent la Science-Fiction actuelle comme un moyen de dénoncer les ravages environnementaux. Mais pas que. Comme l'avaient fait Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes ou George Orwell dans 1984, la science-fiction a la capacité de faire réfléchir sur tous les enjeux du futur. Et actuellement ils sont nombreux, comme par exemple la génétique, la nanotechnologie ou encore l'intelligence artificielle.

La science-fiction aux Etats-Unis est en train de prendre un virage important. Depuis l'élection du Président Trump et ses prises de position concernant le changement climatique, des artistes espèrent redonner l'envie de lutter contre ce phénomène grâce à lalittérature du genre Science-Fiction. Ces quelques auteurs ont ainsi donné un nom à ce mouvement – le Cli-Fi. 

Le dernier ouvrage de Bill McKibben, militant pour la cause environnementale, aborde ce sujet avec beaucoup d'humour dans un roman appelé Radio Free Vermont. Il raconte comment un animateur de radio promeut la sécession de l'état du Vermont avec le reste des Etats-Unis pour lutter contre le changement climatique. Il met en avant un groupe de skieurs qui se désespèrent de ne plus pouvoir pratiquer leur sport favori en raison d'un hiver trop doux et peu enneigé. 

De son côté, l'auteur Kim Stanley Robinson, dans son dernier roman New York 2140, présage une ville de New York dévastée par les eaux montantes, où l'on ne peut circuler que par des canaux. D'autres auteurs, comme Paolo Bacigalupi et Tobias Buckell, font également partie de ce même mouvement et envisagent la Science-Fiction actuelle comme un moyen de dénoncer les ravages environnementaux. Mais pas que. Comme l'avaient fait Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes ou George Orwell dans 1984, la science-fiction a la capacité de faire réfléchir sur tous les enjeux du futur. Et actuellement ils sont nombreux, comme par exemple la génétique, la nanotechnologie ou encore l'intelligence artificielle.